Kiamalou et son projet de solidarité au Népal
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En juillet 2019, 10 étudiants de l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Besançon seront missionnés 15 jours au Népal dans le district de Solukhumbu.
Depuis Katmandou, nous rejoindrons Phalpu en jeep. À partir de là, tous nos déplacements se feront à pied (dû à l’absence de routes). Une équipe de Sherpas et un guide nous encadreront pour le bon déroulement de l’expédition. Après une journée de soins dans le dispensaire de Phalpu, nous nous rendrons à Lura, puis à Junbeshi. Ensuite nous irons dans le monastère de Thuptencholing où nous échangerons avec des moines bouddhistes. Dans chaque village, nous nous arrêterons au moins une journée pour réaliser nos actions de soins et de prévention (détaillées plus bas).
Après avoir rejoint le village de Taktor, nous escaladerons un sommet à plus de 4000 mètres d’altitude afin de prendre une photo de remerciement pour tous nos partenaires.
Nous redescendrons à Loding, pour ensuite retourner à Katmandou.
Une partie de notre budget sera reversé pour la construction d’un orphelinat à Salleri. Il répondra aux normes parasismiques, contrairement au précédent, fragilisé lors du séisme de 2015. Nous participerons donc à ce projet en coopération avec l’association « Kéta Kéti Avenir », qui organise cette construction. Nous emmènerons également pour les enfants de l'orphelinat des habits et quelques jouets.
Pour finir, nous réaliserons un échange interculturel entre des enfants français (écoliers franc-comtois) et népalais (de l’orphelinat). Cet échange se fera à partir de dessins. Il permettra à chaque enfant de découvrir une autre culture, de s’ouvrir sur le monde et d’être sensibiliser aux notions de solidarité et d’entraide.
Concernant nos actions de promotion de la santé, nous allons délivrer des soins à partir de ce que nous apprenons au quotidien, c’est-à-dire des soins rééducatifs puisque nous sommes tous étudiants en masso-kinésithérapie à Besançon.
Nous voulons aussi aider les populations locales par un apport de matériel médical et paramédical (comme des attelles par exemple). Nous les sensibiliserons aussi au niveau des gestes de premiers secours et des bonnes postures à adopter. Concernant l’éducation hygiéno-diététique, nous voulons agir durablement, pas seulement sur les jeunes générations, mais sur tous. Les règles hygiéniques étant souvent la cause de maladies, nous comptons les sensibiliser par le biais d’activités ludiques et de gestes simples à adopter, comme le lavage des mains entre autres. Pour renforcer cette initiative, nous apporterons des dépliants distribués dans les dispensaires ou les maisons des villages.
Motivation et origines du projet
Cela fait plus de 10 ans que l’association part dans des pays africains et nous voulions élargir notre champ d’action en apportant quelque chose d’innovant. Nous avons d’abord pensé au Népal car il a été touché en 2015 par un important séisme. De plus, nous connaissions bien Lama Pasang, un népalais qui vit maintenant en France et qui lui-même organise des voyages humanitaires.
Il gère, avec son association KétaKétiAvenir, la construction du nouvel orphelinat. Cela nous a tout de suite donné envie de participer à sa construction et de réaliser un échange interculturel entre des enfants français et les enfants népalais de l’orphelinat.
Ensuite, Pasang a été réceptif aux actions principales réalisées par Kiamalou depuis sa création. En effet, les populations locales sont essentiellement agricoles, donc rencontrent des problèmes liés à la kinésithérapie (musculo-squelettique, articulaire, de rachis…). Ainsi, les connaissances acquises lors de notre 1ère année de kiné peuvent être adaptées à leurs besoins.
Nous voulions également avoir un impact plus durable, c’est pourquoi la prévention (sur les bonnes postures à adopter, les gestes simples d’hygiène et de premier secours) était aussi primordiale lors de l’élaboration du projet.
Nos motivations pour ce projet sont d’améliorer les conditions de vie et le quotidien de la population, mais aussi et surtout de partager et d’échanger, de s’enrichir, tant sur le plan culturel, thérapeutique que personnel.
Publics visés
Les habitants des différents villages du district de Solukhumbu (de tout âge), les enfants de l’orphelinat, ainsi que les enfants de l’école franc comtoise.