Prévention harcèlement
Le projet
Nous sommes 8 ados qui nous sommes rencontrés dans un projet qui s’appelle 48H00 Chrono. Nous sommes partis de nos rêves et de nos peurs, puis nous avons trouvé des points communs entre chacun des rêves.
Pendant ces 48 heures, nous avons travaillé sur le projet du harcèlement ou autre...
A la fin de ce week-end, nous avons décidé de travailler ou non sur ces projets, dont celui sur le harcèlement.
Ensuite, nous avons décidé de travailler ensemble sur ce projet presque tous les mardis soir, depuis février 2024. Nous avons choisi le mardi soir car c’est un temps où nous sommes tous disponibles.
Suite à nos rencontres, nous avons voulu faire un court-métrage de 10 à 12 minutes sur plusieurs témoignages d’harcelés et éventuellement d’harceleurs.
Nous avons dans l’idée de le faire passer dans les collèges ou dans les lieux publics (cinémas, médiathèques...) en visant un public de la tranche-d ’âge : 10-16 ans.
Nous souhaitons sensibiliser et montrer que parfois nous pouvons harceler et se faire harceler sans s’en rendre compte.
Nous avons voulu que des intervenants viennent nous aider à construire le projet car nous pensions que seuls nous ne pourrions pas y arriver.
Nous avons alors rencontré Estelle, d’Info Jeunes Jura, une première fois, pour qu’elle nous sensibilise au harcèlement. Nous avons appris, qu’il y a plusieurs formes de harcèlements (harcèlement scolaire, harcèlement sexuel, harcèlement moral, harcèlement physique, cyber harcèlement, harcèlement de rue) et que cela ne se finit pas toujours mal. Nous avons aussi appris que le harcèlement pouvait provoquer des phobies, des décrochages scolaires, du mal-être, de la dépression, de la colère, de la tristesse, du manque de confiance en soi, de la solitude... Nous avons évoqué également le fait que l’harceleur aussi peut ressentir de la tristesse, de la solitude, du décrochage scolaire. Le harcèlement peut donc provoquer de la délinquance, de la violence, des conflits, une dégradation de l’ambiance dans les groupes.
Des intervenants sont ensuite venus nous rencontrer et nous aider afin de vous présenter notre projet et de le réaliser. Nous avons dû les convaincre de travailler avec nous et nous avons dû prendre la décision de travailler avec eux.
Parmi les intervenants, il y a Salim Nalajoie qui est slammeur, acteur et comédien, qui est venu nous présenter son métier. Il nous a appris à gérer nos émotions, les montrer, articuler, à gérer le son de notre voix, être en cohésion et nous synchroniser.
Nous avons également rencontré Vincent Bidault, qui est photographe, vidéaste et monteur. Il nous a parlé de son métier, de son expérience dans l’humanitaire.
Donc après cette rencontre avec les intervenants, nous pensons que Salim nous sera utile pour nous aider à s’exercer à être acteurs et à faire nos pièces. Vincent nous apprendra à filmer pour que le film soit bien réalisé et pour ne pas voir que nous sommes amateurs.
Nous avons ensuite revu Estelle d’Info Jeunes Jura pour travailler ensemble autour du montage de notre dossier à présenter devant le Jury le 3 juillet 2024 afin d’obtenir une subvention.
Pour ce projet, nous avons été accompagnés par Natacha, responsable du secteur ados de la Communauté de Communes Bresse Haute Seille. Chaque séance a servi à avancer sur le projet. Avec Natacha, nous avons travaillé sur les scénettes et réfléchi à des scénarios. Nous avons également échangé et exprimé nos idées sur le harcèlement à travers le jeu « feelings harcèlement ». Nous avons enfin, consacré nos trois derniers temps de rencontre du mardi soir à finaliser notre dossier et à s’exercer à l’oral pour le passage devant le jury.
Notre objectif est que le film soit terminé au printemps 2025 et commence à être diffusé auprès du public autour de mai/juin 2025.
Nos séances étaient conviviales, nous avons appris à mieux nous connaître et avons fais le choix de manger ensemble à chaque fin de séance. Nous aimerions que cela puisse continuer sur la suite des ateliers.
Enfin, nous nous sentons tous touchés par cette thématique et voulons à travers ce court métrage passer un message de sensibilisation et de prévention du harcèlement. C'est grave et nous voulons que ça s'arrête.
Motivation et origines du projet
Nous sommes un groupe de 8 jeunes venant de différents collèges et d’un centre de formation de Bletterans et Lons-Le-Saunier.
Nous nous sommes retrouvés dans le cadre d’un week-end nommé « 48 heures Chrono ». Ce week-end était organisé par la Communauté de Communes Bresse Haute Seille pour permettre aux jeunes de se rencontrer et de faire naître des projets de jeunes.
Nous avions chacun nos propres motivations à participer à ce week-end : certains voulaient échapper à leurs parents, d’autres voulaient rejoindre leurs copines, d’autres n’ont pas eu le choix, certains étaient intéressés par le thème mais ne savaient pas trop à quoi s’attendre.
Ce qui est important à souligner, c’est que ce fût pour chacun une découverte qui nous a permis de nous rencontrer et d’en arriver à monter ce projet.
Nous avons choisi le thème du harcèlement car nous nous sommes sentis concernés par la thématique. Plusieurs membres du groupe ont été victimes de harcèlement, ou témoins de situations de harcèlement.
De plus, nous avons souhaité participer à ce projet pour pouvoir aider les gens dans le besoin, leur montrer qu’ils ne sont pas seuls et également pour développer nos connaissances sur le harcèlement. Nous voulons prouver aux gens qu’il y a plusieurs formes de harcèlement mais qu’elles sont toutes graves et qu’il y a diverses conséquences suite à leurs actes. Nous voulons montrer aux gens qu’ils peuvent en parler et que l’on ne doit pas avoir peur de dire que l’on se fait harceler. Leur dire que même si l’on pense que ça n’est pas grave, ça peut l’être et qu’un châtiment constant peut nuire à la personne. Nous voulons insister sur le fait que ce que nous disons à une personne, elle peut ne pas l’interpréter comme nous avons voulu le dire et cela peut lui faire du mal. Nous voulons montrer qu’il est important de se mettre dans la peau de l’autre personne avant de parler. Enfin, nous voulons prouver que l’on peut s’en sortir grâce à diverses manières, solutions.
Publics visés
Nous souhaitons toucher les collégiens de 10 à 16 ans.